Méditation et Maladie

La méditation intéresse autant le patient, que l’accompagnant et le soignant.

La méditation a fait ses preuves  dans l’amélioration de la santé mentale et du bien-être, chez les patients présentant des pathologies très diverses, psychiatriques, somatiques et les troubles du sommeil.

Une revue de la littérature (Black et al, 2016) met en évidence un effet possible de la méditation de pleine conscience sur les médiateurs de l’inflammation, l’immunité cellulaire et le vieillissement.

La méditation de pleine conscience a également montré des bénéfices dans des maladies chroniques:

  • une amélioration de la prise en charge des patients souffrant de cancers.
  • un intérêt significatif chez les patients souffrant d’hypertension artérielle.
  • une amélioration de la prise en charge de la douleur dans les maladies rhumatologiques, cardiologiques, et aussi dans la prise en charge des patients souffrant du VIH.
  • Des effets positifs dans l’accompagnement de patient souffrant de sclérose en plaque, de psoriasis, d’asthme, de diabète, de la maladie d’Alzheimer et des symptômes liés à la ménopause.

 

Méditation et la relation de soins

La pratique de la méditation de pleine conscience est aussi une aide pour le soignant, qui par conséquent pourra être plus présent à la relation, et plus à l’écoute de son patient.

La finalité est pour les soignants de devenir conscient du stress lié à leur pratique professionnelle et, à travers cette démarche, de pouvoir le réguler pour retrouver un confort et un ressourcement intérieur (McConville J et al, 2016).

Forts de cette pratique méditative personnelle, ils seront en capacité de proposer aux patients un ancrage dans le moment présent avec une régulation des effets du stress.

Le soignant accompagne le patient vers l’acceptation à travers des exercices simples où le souffle joue une part importante. 

Plusieurs Diplômes Universitaires pour les soignants et la relation de soins (Sorbonne, Toulouse, Nice).

 

La méditation et l’aidant

Le terme d’aidant familial ou naturel, désigne les personnes qui viennent en aide à une personne dépendante et/ou handicapée de leur entourage proche.

Il existe pour eux un statut juridique.

Une étude a démontré l’intérêt de la méditation autant pour les aidants que pour les aidés dans les déclins cognitifs progressifs (Ken A et al, 2015).

Ces approches semblent peu développées en France.

Méditer et déculpabiliser, pour sortir la tête de l’eau, il faut s’occuper de soi. 

Les aidants  sont souvent épuisés et apportent parfois des réponses émotionnellement non adaptés à la situation difficile.

Grâce à la méditation les aidants prennent consciences de leur état émotionnel et peuvent réajuster leur attitude.

Ces nouvelles pratiques améliorent la qualité de vie de chacun.

 

Références et orientation : 

Livres :

  • La pleine conscience au service de la relation de soin, Dr Corinne Isnard Bagnis, Ed Deboeck, 2017.
  • La thérapie cognitive basée sur la peine conscience pour le cancer. Trish Bartley. Ed Deboeck, 2018.
  • La pleine conscience, votre alliée face au cancer. Une approche MBSR progressive pour vous aider à faire face à votre traitement et à vous ré-approprier votre vie – Programme MBCR complet. LindaCarlson, Michel Speca. Ed Deboeck, 2015.

Thèse de médecine : la méditation de pleine conscience : Application clinique en médecine générale, revue de littérature. Alix Vargas de Francqueville, Toulouse, 2014.

A titre individuel :

  • Suivre un programme MBSR ou rejoindre un groupe de méditation : voir rubrique « où méditer ».
  • Suivre un programme MBCR (Cancer recovery) (livre avec programme mentionné supra).
  • Diplômes Universitaires pour les soignants et la relation de soins (Toulouse, Sorbonne, Nice).