La méditation de pleine conscience est pratiquée depuis environ 2400 ans par les méditants bouddhistes. En occident, pour Socrate et Platon (- 400 av JC), la méditation est l’instrument premier de la philosophie : « Faire retraite en soi même permet de mieux penser ». Comprendre l’essence des choses par la conscience (la phénoménologie) est inhérent à nombreuses traditions spirituelles et religieuses et écoles de pensées psychologiques et philosophiques.
Les premières applications médicales ont été développés par le Dr Jon KABAT-ZINN de l’université du Massachusetts dans les années 70. Ayant expérimenté lui même les bienfaits de la méditation en tant qu’élève de maîtres zen, il a souhaité développer une pratique occidentalisée et dépouillée de toute référence spirituelle, accessible au plus grand nombre, qu’il a nommé «mindfulness» (pleine conscience). En 1979 est née la première école de «réduction du stress» proposant son programme MBSR (mindfulness based stress reduction).
Le « Mind and Life Institute » crée en 1987 et co-fondé par Francesco VARELLA, directeur et chercheur en neurosciences cognitives au CNRS de la Pitié Salpêtrière, est devenu le centre de référence de la « recherche contemplative ». D’autres centres de recherches existent, par exemple, l’équipe de Tanya SINGER en Allemagne auxquels participe Matthieu RICARD. De nombreux travaux scientifiques mettent en évidence que la pratique régulière de la méditation peut entraîner de véritables modifications fonctionnelles du cerveau.
En France, l’ADM, Association pour le Développement de la Mindfulness, a relayé les actions du « Center for Mindfulness » du département de médecine de l’université de Massachusetts. L’ADM est depuis janvier 2019 en réseau avec le Mindfulness Center de Brown University.
https://www.brown.edu/public-health/mindfulness/
https://www.association-mindfulness.org/
dernière mise à jour le 16/08/2019